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Exposition temporaire
du 16 septembre au 31 décembre 2016


de VOUET à WATTEAU
Un siècle de dessin français

Musée du domaine départemental de Seaux
Exposition temporaire


Exposition

De Vouet à Watteau, Un siècle de dessin français, Chefs-d'oeuvre du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon

Du 16 septembre au 31 décembre 2016, découvrez l'exposition d'une partie du fonds des dessins français du XVIIe siècle du musée de Besançon, particulièrement riche et prestigieux. Un parcours pédagogique vous permettra de comprendre les caractéristiques techniques et méthodologiques du dessin ancien.

 

 


le déluge
Charles Gleyre (1806 - 1874)
Le déluge

Exposition temporaire
du 10 mai au 11 septembre 2016


Charles GLEYRE (1806-1874)
Le romantique repenti

Musée d'Orsay
Exposition temporaire


La France n'a jusqu'à présent jamais consacré d'exposition monographique à Charles Gleyre. Pourtant, celui-ci occupe une place majeure dans la peinture académique à Paris au milieu du XIXe siècle. 
La perfection lisse de sa facture et ses sujets majoritairement mythologiques ont pu longtemps faire croire à un esthète froid, conventionnel et aveugle aux révolutions de son temps. Les recherches en histoire de l'art ont toutefois fait prendre conscience du rôle important de son atelier, dont sortirent tant Jean-Léon Gérôme que Claude Monet ou Fréderic Bazille. 

En outre, les relectures de son oeuvre, au premier rang desquelles figure l'analyse psychanalytique de Michel Thevoz publiée en 1980, ont fait réapparaitre les contradictions passionnantes de l'artiste comme de son oeuvre.
Placée sous le signe du spleen et de l'idéal, l'exposition offre l'occasion, à travers les prêts majeurs du Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, de se replonger avec bonheur dans les illusions de l'académisme.

Commissariat

Guy Cogeval, président des musées d'Orsay et de l'Orangerie
Côme Fabre, conservateur au musée du Louvre
Paul Perrin, conservateur au musée d'Orsay

Albert Besnard - Petit Palais
Albert Besnard
La Vérité entraînant les Sciences à sa suite répand sa lumière sur les hommes. 1890

Arts graphiques
du 25 octobre 2016 au 29 janvier 2017

Albert Besnard
Modernités Belle Epoque
Musée du Petit Palais

Comblé d’honneurs et de charges (Prix de Rome en 1874, membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1912, directeur de la Villa Médicis de 1913 à 1921, reçu à l’Académie française en 1924, directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de 1922 à 1932, Grand-Croix de la Légion d’Honneur en 1926), Albert Besnard (1849-1934) fut le premier peintre auquel le gouvernement de la République fit l’honneur de funérailles nationales, bien avant Georges Braque. Mais en un siècle qui cultiva le culte du génie incompris, autant de reconnaissance compromit la réputation posthume d’un artiste trop vite rangé au rayon des académiques stériles. Or il n’en est rien et c’est sa relative modernité qui lui valut d’être honoré en son temps pour la hardiesse de son coloris et la richesse de son inspiration.

Près d’un siècle après la disparition d’Albert Besnard, il est temps de reconsidérer son oeuvre pour elle-même, celle du symboliste tardif, chantre des courbes de la femme 1900, celle du portraitiste, du grand décorateur mural, comme du pastelliste virtuose et de l’inquiétant graveur.

Le Petit Palais, dont Besnard décora l’immense coupole du vestibule, se propose de réexaminer ce parcours plus singulier qu’il n’en a l’air, de Paris jusqu’à Rome, en passant par Londres et les rives du Gange. 

Cette exposition est organisée en collaboration avec le Palais Lumière d'Evian et la Ville d'Evianet avec le concours exceptionnel du Musée d'Orsay et de l'association Le temps d'Albert Besnard.

Commissaires :
Chantal Beauvalot : docteur en histoire de l’Art
Stéphanie Cantarutti : conservateur en chef au Petit Palais
Christine Gouzi : maître de conférences à l’université de Paris-Sorbonne
Christophe Leribault : directeur du Petit Palais
William Saadé : conservateur en chef honoraire, conseiller scientifique pour la Ville d’Evian

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)


Arts graphiques
du 08 juin 2016 au05 octobre 2016

Emile SAVITRY 1903 - 1967
Un photographe de Montparnasse
Musée Mendjisky

Réunies pour la première fois dans un seul lieu, deux expositions de photographies d’Émile Savitry (1903-1967), l’une monographique, l’autre thématique sont présentées au Musée Mendjisky-Écoles de Paris du 8 juin au 5 octobre 2016. Elles dévoilent les différentes facettes de l’œuvre de ce photographe au regard de peintre, proche des surréalistes, ami de Brassaï et de Prévert, amateur de jazz qui suivit toute sa vie une route buissonnière..

Longtemps méconnu, Emile Savitry (1903-1967) fut peintre surréaliste avant de photographier les grandes heures de Montparnasse, des années 1930 à 1950. Lui qui découvrit Django Reinhardt côtoya les artistes et les intellectuels, mais aussi les marlous de Pigalle ou les réfugiés de la guerre d’Espagne. Son œuvre est à redécouvrir ainsi que dans le livre de Sophie Malexis “Emile Savitry, un photographe de Montparnasse” (5 Continents Editions).

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Valentin de Boulogne - Musée du Louvre

Valentin de Boulogne
Réunion dans un cabaret (détail)

Arts graphiques
du 22 février 2017 au 22 mai 2017

Valentin de Boulogne
Un photographe de Montparnasse

Musée du Louvre

Considéré comme le plus brillant des peintres à la suite de Caravage et comme l’un des plus grands artistes français à l’égal de Poussin, Valentin de Boulogne (1591-1632) passa l’essentiel de sa carrière à Rome, où il reçut de prestigieuses commandes des papes ; son oeuvre fut aussi collectionnée par les puissants, au premier rang desquels figurent Mazarin et Louis XIV, et servit de modèle tout au long du 19e siècle à des maîtres aussi différents que David ou Courbet.

Aussi libre que Caravage, mort lui aussi dans la fleur de l’âge, il reprend à son devancier un réalisme dramatique, le clair-obscur et des thèmes (tavernes, concerts, martyrs et saints…), mais il les transfigure par un sens inédit à la fois du grandiose et de la mélancolie ainsi qu’une sensibilité à la couleur d’inspiration néo-vénitienne.

Le Louvre, qui possède la plus riche collection au monde d’oeuvres de l’artiste, s’est associé au Metropolitan Museum de New York pour la première  monographie dédiée à la figure la plus importante du mouvement caravagesque en Europe.

Les informations relatives à cette exposition sont données sous réserve de modification.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Un Suédois à Paris au 18e siècle : la collection Tessin - Musée du Louvre

François Boucher
Le Triomphe de Venus

Arts graphiques
du 20 octobre 2016 au 16 janiver 2017

Un Suédois à Paris au 18ème siècle
La collection Tessin

Musée du Louvre

Ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742, mais également amateur d’art et collectionneur, le comte Carl Gustaf Tessin fut un acteur majeur du marché de l’art parisien. 

Ruiné par ses achats d’oeuvres anciennes et contemporaines, mais surtout par sa charge de diplomate, il dut se résoudre à son retour en Suède à vendre une grande partie de sa collection de peintures et de dessins français et étrangers à la famille royale suédoise. 

L’exposition présente environ 120 oeuvres, dont une trentaine de peintures et 75 dessins, ainsi que des sculptures et objets d’art. Elle est organisée en collaboration avec le Nationalmuseum de Stockholm, qui conserve aujourd’hui la majeure partie de la collection Tessin.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Corps en mouvement - Musée du Louvre

Hippomène et Atalante
un détail des deux sculptures

Arts graphiques
du 06 octobre 2016 au 03 juillet 2017

Corps en mouvement
La danse au musée

Musée du Louvre

La Petite Galerie, espace dédié à l’éducation artistique et culturelle, proposera au public, pour sa 2e saison (2016 / 2017), de s’initier à la représentation du « Corps en mouvement ». À cette occasion, le musée du Louvre invitera un art vivant : la danse. 

C’est par l’observation des œuvres des collections du Louvre et des institutions partenaires que le public pourra découvrir le défi que la représentation du mouvement a posé aux artistes et les réponses qu’ils y ont apportées, à partir des différents matériaux et techniques à leur disposition. Les conventions qui régissent la représentation des gestes et attitudes tels que marcher, courir, suspendre, mais aussi les « mouvements de l’âme » comme l’effroi seront aussi décryptées. 

Si les œuvres d’art sont par nature figées, les artistes ont toutefois cherché à décomposer le mouvement avant même l’apparition de la chronophotographie qui révolutionna les arts visuels et ouvrit de nouvelles perspectives aux artistes à la fin du 19e siècle. Cherchant à saisir le mouvement, les artistes des Avant-gardes, comme Degas et Rodin, se sont intéressés au monde de la danse. Autour de 1900, sous l’influence de Loïe Fuller, d’Isadora Duncan, des Ballets russes de Diaghilev et de son étoile Nijinski, la danse connaît une véritable révolution, annonciatrice de la danse moderne. Puisant aux sources de l’Antiquité, elle propose une nouvelle gestique en rupture avec le ballet classique. Arts chorégraphiques et arts visuels tissent alors des liens étroits.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

 

Vermeer et les maîtres de la peinture du genre au Siècle d

Jan Wermeer, dit Wermeer de Delft
La Dentellière

Arts Graphiques
Du 22 février 2017 au 22 mai 2017

WERMEER
et les maîtres de la peinture du genre au Siècle d'or

Musée du Louvre

Vermeer, c’est le « Sphinx de Delft ». Cette expression fameuse, due au Français Théophile Thoré-Bürger lorsqu’il révéla le peintre au monde à la fin du 19e siècle, a largement figé la personnalité artistique de Vermeer dans une pose énigmatique. Le mythe du génie solitaire a fait le reste. Johannes Vermeer (1632-1675) n’est cependant pas parvenu à son degré de maîtrise et de créativité en restant coupé de l’art de son temps. 

Cette exposition cherche à démontrer, au moyen de rapprochements avec les œuvres d’autres artistes du Siècle d’or à l’image de Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Caspar Netscher ou encore Frans van Mieris, l’insertion de Vermeer dans un réseau de peintres, spécialisés dans la représentation de scènes de la vie quotidienne, qui s’admiraient, s’inspiraient mutuellement et rivalisaient les uns avec les autres. Bien que ces artistes aient peint dans différentes villes de la République des Provinces-Unies des Pays-Bas, leurs œuvres présentent de fortes similitudes sur le plan du style, des sujets, de la composition et de la technique. Cette rivalité artistique dynamique a contribué à la qualité exceptionnelle de leurs œuvres respectives. 

On pourrait penser, dans cette perspective, que Vermeer tend à n’être plus qu’un peintre parmi d’autres. En réalité, mis au contact de celui des autres, son tempérament d’artiste tend au contraire à se préciser, à s’individualiser. Plus qu’un lanceur de styles, Vermeer apparaît comme un peintre de la métamorphose. 

Cette exposition, organisée en partenariat avec la National Gallery of Ireland (Dublin) et la National Gallery of Art (Washington), présentera les grands chefs-d'oeuvre de l’artiste et de ses contemporains.


INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Edme Bouchardon, 1698-1762 - Musée du Louvre

Edme Bouchardon
L'amour taillant son arc dans la massue d'Hercule

Arts graphiques
du 14 septembre 2016 au 05 décembre 2016

BOUCHARDON (1698-1762)
Une idée du beau
Musée du Louvre

Edme Bouchardon fut considéré de son temps comme un artiste d’exception. Présentant près de 270 oeuvres et organisée avec le Getty Museum à Los Angeles, cette exposition sera la première monographie d’envergure réalisée autour de son oeuvre et l’occasion de souligner qu’il fut l’un des principaux protagonistes du néoclassicisme. 

Formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant de faire un fécond séjour à l’Académie de France à Rome, il reçut rapidement atelier et logement au Louvre. Agréé à l’Académie royale en 1735, il devint sculpteur du roi. Désigné dans l’Encyclopédie comme le continuateur de Puget et de Girardon, Bouchardon fut considéré par ses contemporains comme un chef d’école, le promoteur du renouveau dans les arts, « le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle » (Cochin). 

L’esthétique de Bouchardon, analysée comme un point d’équilibre entre la référence antique et la fidélité à la nature, est admirablement transcrite par ses nombreux dessins, ardemment recherchés par l’élite des collectionneurs de son temps, ainsi que par ses modèles en terre cuite et ses sculptures. Artiste virtuose largement sollicité par les élites, il sut également très tôt s’appuyer sur un solide réseau d’éditeurs, de libraires et d’amateurs influents en Europe pour asseoir sa notoriété.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

 

Geste baroque - Musée du Louvre

Mickael Züm le Jeune
Ange

Arts Graphiques
Du
20 octobre 2016 au 16 janvier 2017

Geste baroque
Collections de Salzbourg

Musée du Louvre

Réunissant environ 100 oeuvres de provenance autrichienne, l’exposition permettra d’évoquer les chantiers conduits à  Salzbourg à partir de la fin du 17e siècle et tout au long du siècle suivant, ainsi que la création dans les grandes villes  d’Allemagne du Sud.

Les terres de langue germanique se sont imposées comme un foyer de création extrêmement fertile, le pouvoir laïc comme le pouvoir religieux commandant de prestigieux chantiers sur lesquels travaillent les plus grands maîtres du baroque et du rococo allemands et autrichiens.

Les collections des musées de Salzbourg témoignent admirablement des phases d’élaboration des grands décors peints ou sculptés et illustrent parfaitement le geste baroque.


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Pompéi à travers le regard des artistes français du XIXe siècle - Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts (ENSBA)

François-Wilbord Chabrol
Temple d'Apollon (détail)

Arts Graphiques
Du 05 octobre 2016 au 13 janvier 2017

POMPEI
à travers le regard des artistes français du XIXème siècle

Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts

Trente-cinq ans après l’exposition Pompéi, travaux et envois des architectes français au XIXe siècle présenté aux Beaux-Arts de Paris, quai Malaquais, l’institution dévoile une nouvelle sélection de feuilles pompéiennes de sa collection. Au travers d’une cinquantaine d’œuvres d’architectes mais aussi de peintres et de graveurs, l’exposition montre comment tout au long du XIXe siècle, Pompéi est devenue une destination incontournable pour la formation des artistes français. En dehors de l’indéniable intérêt archéologique des feuilles présentées, qui rendent parfois compte de décors muraux ou de fresques aujourd’hui totalement disparues, la préparation de l’exposition a permis de renouveler les recherches en cours dans ce domaine, à l’heure où le gouvernement italien a lancé son vaste plan de Grand Projet Pompéi pour reprendre des restaurations et des fouilles sur le site. La richesse du fonds des Beaux-Arts de Paris est immense et celui-ci reste encore en grande partie inédit : les beaux ensembles des graveurs Gaillard et Gusman sont exposés pour la première fois, sans parler des œuvres du peintre d’architectures Jean-Charles Geslin et de l’architecte Achille Joyau, acquises au cours des années 1990. 

Un lieu d’expérimentation pour les jeunes architectes. Redécouverte dès le milieu du XVIIIe siècle, Pompéi constitue, avec les conquêtes napoléoniennes, un chantier de fouilles important, mais aussi une nouvelle source d’inspiration pour les jeunes artistes qui souhaitent étudier les ruines antiques. D’abord limitées aux peintures et aux objets précieux, les découvertes archéologiques de Pompéi, portant sur la cité elle-même, contribuent au développement de nouveaux intérêts pour l’urbanisme et l’architecture. Sous l’impulsion des publications de François Mazois, les architectes français, pensionnaires à l’Académie de France à Rome, se rendent régulièrement dans la ville, dès les années 1820. Ils y élaborent leurs travaux académiques, leurs célèbres « envois » de quatrième année, qui représentent les états actuels de ruines et projettent des restitutions d’édifices : le premier, FélixEmmanuel Callet dresse en 1823 une description extraordinaire du Forum, tandis qu’un siècle plus tard - en 1908 - Léon Jaussely en donne une version toute aussi spectaculaire mais plus vivante, rehaussée par la présence fourmillante d’habitants de la cité. Sa vision de Pompéi tient compte des recherches qui ont été menées par les archéologues, non seulement dans le domaine architectural mais aussi sociologique. À ces travaux officiels, il faut ajouter les nombreux portefeuilles de relevés pompéiens que se constituent les visiteurs des lieux. D’innombrables dessins sont exécutés puis diffusés de main en main afin d’être copiés par des amis ou des élèves. Cette pratique évolue, reflétant la tradition héritée du XVIIIe siècle avec son goût du pittoresque, puis l’arrivée du romantisme et l’influence du courant historiciste. 

La peinture pompéienne Sous l’impulsion des néo-grecs, Pompéi n’attire plus seulement les architectes mais aussi les peintres et les graveurs qui se prennent de passion pour les peintures pompéiennes. Si les architectes comme Félix Duban ou Charles Garnier s’étaient attachés à reproduire des parois complètes de décor pompéien, les peintres, eux, se plaisent à isoler des fresques historiques dont ils restituent l’état de conservation parfois déjà dégradé. Comme Gustave Moreau et Jean-Jacques Henner, le graveur Claude-Ferdinand Gaillard restitue la délicatesse de ces scènes qu’il s’agisse de femmes à leur toilette ou d’Adonis blessé dans les bras de Vénus. Exposées en 1887 aux Beaux-Arts de Paris, ces aquarelles alors très appréciées du public parisien, notamment de jeunes artistes comme Pierre Gusman, étaient depuis lors tombées dans l’oubli. C’est avec ce dernier que se clôt cette sélection d’œuvres : graveur, dessinateur mais aussi écrivain, Pierre Gusman s’est surtout rendu célèbre pour son ouvrage évoquant ses souvenirs de Pompéi (Pompéi, la ville et ses mœurs, 1899). Il y retrace la vie quotidienne dans la cité, évocations que l’on retrouve dans ses portraits aquarellés, qui, inspirés des fresques encore en place, fournissent une sorte de typologie des habitants de la ville. Présentés en 1897 à Paris, ces aquarelles s’offre à nouveau à la découverte du public. 

Ces réalisations reflètent les évolutions de l’archéologie, et sont autant de regards sur les enjeux esthétiques de l’époque. Si c’est sur le sol italien que ces œuvres furent en grande partie exécutées, c’est à Paris qu’elles furent admirées, copiées et diffusées, créant un style pompéien prisé par tout le milieu artistique, dont le décor de la cour vitrée du Palais des études des Beaux-Arts de Paris est sans doute l’un des exemples les plus emblématiques.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Rembrandt
Titus lisant

Arts Graphiques
Du 16 septembre 2016 au 23 janvier 2017

REMBRANDT
intime

Musée Jacquemart-André

Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIe siècle, Rembrandt a dominé l'art son temps. Habité d’un pouvoir créatif qui force l’admiration, Rembrandt interroge dans ses œuvres la destinée humaine, tout en s’attachant à représenter son cercle intime. Ses proches, comme sa femme Saskia, sa dernière compagne Hendrickje Stoffels ou son fils Titus font l’objet de nombreuses études réalisées par un artiste qui va aussi, tout au long de sa vie, se représenter lui-même et porter l’art de l’autoportrait à ses sommets. 

Édouard André et Nélie Jacquemart achetèrent trois tableaux de Rembrandt qui restent de nos jours incontestés : les Pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amélie de Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656). Chacune de ces trois œuvres illustre une époque différente et fondamentale de la création de Rembrandt : ses débuts à Leyde, ses premières années de succès fulgurant à Amsterdam et ses années de maturité artistique. Aussi l’idée est-elle née de confronter ces tableaux à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste – peintures, gravures et dessins –, afin de mieux comprendre leur genèse et l’ampleur du génie de Rembrandt. En évoquant les moments-clés de la carrière de Rembrandt, l’exposition retrace son évolution stylistique et dévoile l’intimité de son processus créatif. Elle permet ainsi au visiteur d’approcher le cœur de sa pratique artistique mais aussi de sa biographie, la vie de Rembrandt étant un fil conducteur indissociable de son oeuvre. 

L’exposition réunit une vingtaine de tableaux et une trentaine d’œuvres graphiques, grâce à une série de prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Art de New York, du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, de la National Gallery de Londres, du Rijksmuseum d’Amsterdam, du Louvre ou encore du Kunsthistorisches Museum de Vienne. La sélection des dessins et gravures engage un dialogue fructueux avec les peintures et permet aux visiteurs de découvrir toutes les facettes de l’immense talent de Rembrandt.

Teaser de l'exposition "Rembrandt intime" au Musée Jacquemart-André from Culturespaces on Vimeo.

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Camille Pissarro
La Maison Delafolie à Eragny, soleil couchant
1885

Arts Graphiques
Du 22 mars 2017 au 12 février 2017

PISSARO
à Eragny

Musée du Luxembourg

En 1884, Camille Pissarro (1830 – 1903) s’installe avec sa famille dans le village d’Eragny, dans l’Oise. Pendant vingt ans, il vit au rythme de sa ferme et de la poésie des champs, recevant ses amis artistes, Monet, Cézanne, Van Gogh ou Gauguin. Il y poursuit sa peinture de la vie rurale française et découvre les idéaux anarchistes de la fin du XIXe siècle. L’exposition du Musée du Luxembourg retrace les dernières années, à la fois bucoliques et engagées, de celui qui est considéré comme l’un des pères de l’impressionnisme.

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais.

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Camille Pissarro

Arts Graphiques
Du 23 février 2017 au 02 juillet 2017

Camille PISSARO
Le premier des impressionnistes

Musée du Luxembourg

Le musée Marmottan Monet présente, du 23 février au 2 juillet 2017, la première exposition monographique Camille Pissarro organisée à Paris depuis 36 ans. Quelque soixante-quinze de ses chefs-d’œuvre, peintures et tempéras, provenant des plus grands musées du monde entier et de prestigieuses collections privées, retracent l'œuvre de Camille Pissarro, de sa jeunesse dans les Antilles danoises jusqu’aux grandes séries urbaines de Paris, Rouen et Le Havre de la fin de sa vie. Considéré par Cézanne comme « le premier des impressionnistes », Pissarro est l’un des fondateurs de ce groupe. Il est également le seul à participer à leurs huit expositions. Compagnon et ami fidèle de Monet, maître de Cézanne et de Gauguin, inspirateur de Seurat, défenseur de Signac, Pissarro est un artiste majeur et incontournable. Intellectuel polyglotte, engagé et militant, à l’écoute des jeunes générations, son œuvre, puissante et en perpétuelle évolution, offre un panorama unique des recherches qui ont animé les cercles impressionnistes et postimpressionnistes de la seconde moitié du XIXème siècle.

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Arts Graphiques
Du 14 septembre 2016 au 12 février 2017

FANTIN-LATOUR
A fleur de peau

Musée du Luxembourg

Première rétrospective de l’œuvre de Henri Fantin-Latour (1836-1904) à Paris depuis l’exposition de référence consacrée au peintre dans les galeries nationales du Grand Palais en 1982, cette exposition met en lumière les œuvres les plus emblématiques d’un artiste surtout connu pour ses natures mortes et ses portraits de groupe, et révèle également la part importante occupée dans son oeuvre par les peintures dites « d’imagination ».

Très attaché dès sa jeunesse à la restitution fidèle de la réalité, Fantin-Latour explora également, avec délectation, une veine plus poétique qui le rapproche des symbolistes. L’exposition propose un parcours dense rassemblant une soixantaine de tableaux et une trentaine de lithographies, dessins et autres études préparatoires.
Suivant un plan chronologique, l’exposition s’ouvre sur les oeuvres de jeunesse de l’artiste, en particulier les troublants autoportraits qu’il réalise dans les années 1850-1860. Confiné dans l’atelier, Fantin-Latour trouve alors ses sources d’inspiration au coeur de son intimité : modèles captifs, ses deux soeurs sont mises en scène en liseuses ou en brodeuses, tandis que les natures mortes savamment composées des années 1860 révèlent, déjà, les qualités d’observation exceptionnelles du jeune artiste.

« Cette exposition est organisée par la Réunion des musées  nationaux – Grand Palais et le musée de Grenoble, en collaboration avec le musée d’Orsay »

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Rodin
Porte de l'enfer

Sculptures
Du 18 octobre 2016 au 22 janvier 2017

RODIN
L'enfer selon Rodin

Musée Rodin

Le musée Rodin organise une exposition inédite entièrement consacrée à La Porte de l’Enfer. Rodin travailla toute sa vie à cette œuvre dont il reçu la commande en 1880 et pour laquelle il s’inspira de l’Enfer de Dante. 

Chef-d’œuvre jamais tout à fait achevé, la Porte a été pour Rodin un réservoir de formes et de sujets qui ont donné lieu à de multiples variations, une matrice dont sont notamment issus le Penseur et le Baiser. Environ 200 œuvres seront présentées, principalement issues du fonds d’atelier conservé par le musée. À la lumière des dernières recherches sur le sujet, l’exposition retracera la genèse et l’évolution de l’œuvre et la situera dans la carrière du sculpteur et le contexte de l’époque.

L’exposition L’Enfer selon Rodin invite le public à revivre la création d’une icône de l’art : La Porte de l’Enfer. Plus de 170 œuvres – dont 60 dessins rarement présentés au public et de nombreuses sculptures restaurées pour l’exposition – plongeront les visiteurs dans l’histoire fascinante de ce chef-d’œuvre dont l’influence fut considérable dans l’évolution de la sculpture et des arts. Avec cette porte mystérieuse et imposante qui ne s’ouvre pas, Rodin offre une vision spectaculaire des Enfers, pleine de fièvre et de tourments.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Quentin Garel, Le Magicien d'Os : Affiche


Sculptures
Du 16 mars 2016 au 12 septembre 2016

QUENTIN GAREL
Le Magicien d'Os

Muséum Nationale d'Histoire Naturelle

Le sculpteur Quentin Garel présente, pour la première fois dans les Galeries d’Anatomie Comparée et de Paléontologie du Muséum d'Histoire naturelle, douze œuvres aux proportions et aux matériaux inattendus.

Le parcours, clin d’œil contemporain à la sculpture animalière classique, se prolonge dans les allées du Jardin des Plantes. Il est spécialement scénographié pour le Muséum et réunit des pièces maîtresses ainsi que des créations inédites de l’artiste.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)

Arts Graphiques
du 01 avril 2016 au 25 septembre 2016

Artistes à Montmartre
de Steinlen à Satie (1870 - 1910)

Musée de Montmartre

Artistes à Montmartre : de Steinlen à Satie (1870-1910) met en lumière les œuvres de plus de vingt artistes ayant vécu à Montmartre et qui y ont développé leur art, de la fin du XIXe siècle au début du XXe.

Des œuvres de Santiago Rusiñol, Henri Martin et Henri de Toulouse-Lautrec prennent entre autres place près de celles d'artistes du XXe siècle tels Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter. Au musée de Montmartre.

INFORMATION PRATIQUES (horaires, adresse, tarifs, transports, etc.)